Différents incantations :



Sutta Chwituskak

 ​ ​ Avide de savoir, Sorzus Syn entreprit dès son arrivée sur Korriban de réunir des connaissances sur de nouvelles méthodes d'utiliser la Force. Alchimiste brillante ( probablement la plus douée de l'histoire de son Ordre ), elle explora les tombeaux pour découvrir des manuscrits au pouvoir immense. Elle apprit ainsi l'existence du verrou de la haine, ou Sutta Chwituskak en sith. ​ ​ Le principe était apparemment simple : en faisant croître sa haine et sa colère, le Sith matérialisent ses émotions sous la forme d'un rayon d'énergie aussi puissant qu'un laser. Cependant, même un Seigneur Sith n'était pas en mesure d'y avoir recours sans connaître l'incantation et les gestes associés et encore mystérieux. ​ ​ Ce savoir se perdit au fil des siècles mais Exar Kun parvint à y avoir recours alors qu'il se trouvait en mauvaise posture face à un leviathan. Une fois doté de vieilles amulettes, il réussit à s'exprimer en Sith et son pouvoir fut littéralement dopé. Vraisemblablement guidé par ces artefacts, il relâcha plusieurs rayons de haine pure, dévasta la salle et transperce la créature qui tentait de le dévorer. Fort heureusement pour leurs ennemis, les Sith ne répondirent jamais la connaissance du Sutta Chwituskak. 



Odojinya ​ ​

 Grande amatrice de pouvoirs obscurs - dans tous les sens du terme - Sorzus Syn mena des recherches approfondies sur Korriban à son arrivée. Les manuscrits qu'elle découvrit lui révélèrent plusieurs incantations qui ne furent que rarement utilisées mais aux effets redoutables. Dans le cas de la toile du Côté Obscur, ou Odojinya en sith, son usage avait également un prix. ​ ​ Il fallait en effet se faire des entailles sur les doigts pour y avoir recours, bien que l'utilité de tels rituels n'ait jamais été démontrée, selon un schéma défini. Ceci fait, il devenait possible de créer de véritables fils issus de la Force qui pouvaient saisir des objets ou des individus. À la manière d'un marionnettiste, le Sith devenait capable de manipuler ces fils à volonté, par exemple pour capturer un adversaire. ​ ​ De plus, l'énergie du Côté Obscur confinée dans ces vrilles permettait d'isoler la cible de la Force, voire même de la priver de ses propres forces. 



Qâzoi Kyantuska ​ ​ 

Bien avant qu'ils ne soient un Ordre, les Sith avaient mis au point des techniques très élaborées d'utilisation de la Force. Certaines d'entre elles furent découvertes par Sorzus Syn lorsqu'elle effectue ses recherches sur le Côté Obscur. Elle prit notamment connaissance de la technique de la pensée dominée, appelée Qâzoi Kyantuska en vieux langage sith, une méthode de contrôle de l'esprit. ​ ​ Contrairement aux autres pouvoirs qu'elle découvrit, il semble que celui-ci ne nécessitait pas d'incantations ou de rituels précis. En effet, la technique de la pensée dominée utilisait la voix, tout comme la manipulation mentale très prisée des Jedi. Le Sith devait semer le trouble chez sa victime et cultiver cette sensation en évinçant toute trace de paix en chargeant sa voix du pouvoir de la Force. De cette manière, il devenait possible de maîtriser totalement sa victime pour en faire une véritable marionnette. ​ ​ Les utilisations répertoriées de cette technique sont relativement rares, ce qui est logique étant donné la nature de celle-ci. Cependant, Exar Kun y succomba un moment avant de basculer volontairement sous la coupe de Freedon Nadd, Par la suite, il y eut lui-même recours au centre du Sénat de la République ! Sous le regard effaré des Sénateurs, il manipula sans scrupule le Chancelier pour lui faire déclamer un discours annonçant le règne des Sith, lui causant une grande souffrance. 



Dwomutsigsa ​

 ​ À l'apogée de leur pouvoir, les Sith mirent au point des incantations d'une puissance et d'une malveillance surprenantes. Certaines d'entre elles furent préservées sur des manuscrits découverts par Sorzus Syn, laquelle paya le prix de ses trouvailles. L'une des plus redoutables était la technique du Démon unificateur, ou Dwomutsigsa en ancienne langue sith. ​ ​ "Dwomutsigsa Woyunoks hadzusha hoshûjontû Tswihyusha osûjontû Woyunoks hittusha âhajontû mwintusha hâshûjontû Chwûq hintik nuya" ​ ​ Son rythme devait être scrupuleusement respecté et refléter la détermination de l'incantateur sous peine de le frapper en lieu et place de la victime désignée. Ses mots de pouvoir étaient aussi sombres que la technique invoquée : "Vous, les petits de ce monde, nés dans l'ombre, bercés de douleurs, recouverts des braises les plus noires, convoquez les Démons." Ces paroles faisaient apparaître des manifestations physiques du Côté Obscur sous l'aspect de spectres de fumée dont l'apparence exacte dépendait des peurs de la victime. ​ ​ Ces créatures étaient invulnérables aux attaques physiques, se contentant de reconstituer les parties de son corps détruites. Seules les attaques de Force pouvaient réellement les affecter, mais, à moins d'être anéantis, rien ne pouvait les empêcher de frapper. Sous leur forme la plus aérienne, ces démons pouvaient s'infiltrer dans les voies respiratoires pour littéralement vaporiser la victime de l'intérieur. ​Ce pouvoir fut, semble-t-il, utilisé par Abeloth à l'époque où elle semait le chaos sur Coruscant. Elle lia des spectres de fumée à des cadavres, spectres aux caractéristiques identiques à celles du Démon unificateur. La seule façon de les détruire était de fermer les yeux des morts ou d'en anéantir les corps. Ces créatures posèrent de graves problèmes à Saba Sebatyne et son équipe, leur forme vaporeuse leur permettant de créer des blessures internes au moindre contact avec leurs griffes ou leurs crocs. Fort heureusement pour les Jedi, il s'agit d'un pouvoir qui ne fut que très rarement utilisé.





Isaiwinokka Hoyakut ​ 

 À bien des égards, malgré des milliers d'années d'études, il apparaissait bien souvent que les tous premiers Sith et Jedi connaissaient et maîtrisaient bien mieux la Force que leurs héritiers de l'Âge sombre de la République ou de la Guerre des clones. Les arcanes du Côté Obscur disparurent en grande partie, en raison des purges menées par les Jedi victorieux ou de la folie des seigneurs noirs. Fort heureusement pour leurs ennemis, ils perdirent notamment la technique du Mort réanimé. ​ ​ Appelé Tsaiwinokka Hoyakut en ancien langage sith, il s'agissait un sortilège difficile à utiliser basé sur la nécromancie. L'un des rois historiques de Korriban, Dathka Graush, était un alchimiste brillant qui élabora plusieurs artefacts puissants et améliora le Mort réanimé en y combinant une autre forme de magie sith. Des décennies plus tard, Sorzus Syn, l'un des premiers seigneurs Sith au sens moderne du terme, reprit ses travaux et travailla sur l'alchimie. Grâce à ses écrits, quelques informations furent transmises sur cette technique. ​ ​ L'incantation du Tsaiwinokka Hoyakut exerçait son pouvoir sur tous les cadavres, enveloppes charnelles comme squelettes. Sous l'influence du Côté Obscur, ils devenaient des créatures avides de tuer. À la manière des technobeasts, ces marionnettes se "reproduisait" : une morsure faisait de leur victime morte un nouveau pion du nécromancien. Comme toutes les incantations Sith, la formulation et la volonté jouaient un rôle essentiel ; aussi l'utilisateur devait-il faire particulièrement attention s'il ne voulait pas devenir la cible de ses propres créatures. ​ ​ De plus, l'effet pouvait durer extrêmement longtemps et préserver les cadavres de la décomposition. Après des siècles, des ossements étaient toujours présents sur Korriban, mais leur agressivité s'estompa. Si Exar Kun eut à affronter les créatures du Mort réanimé